L’ancien président péruvien se présente à l’élection présidentielle de 2026 : les réactions de la population
La récente annonce de la candidature de l’ancien président péruvien Alberto Fujimori à l’élection présidentielle de 2026 a suscité de vives réactions au sein de la population. Alors que certaines personnes voient en sa candidature une opportunité de renouveau politique, d’autres expriment des préoccupations quant à son passé controversé.
Alberto Fujimori, âgé de 85 ans, a régné sur le Pérou pendant une décennie, avant de quitter le pays au milieu d’un scandale de corruption et de violations des droits de l’homme. Sa libération de prison en décembre dernier a ouvert la voie à sa candidature, mais des questions subsistent quant à sa capacité à se présenter en raison de sa condamnation passée.
Alors que certains experts estiment que les autorités électorales devraient décider de la légitimité de sa candidature, d’autres soulignent les conséquences potentielles de son retour en politique. Anibal Quiroga, avocat constitutionnel, a averti que les ambitions politiques de Fujimori pourraient plonger le pays dans l’incertitude.
Malgré ces préoccupations, au moins 30 partis politiques se sont inscrits pour la répression de 2026, reflétant un paysage politique diversifié et animé. Certains analystes voient en la candidature de Fujimori une tentative de repositionner son parti en tant que force politique dominante dans le pays.
Cependant, d’autres soulignent que le mouvement politique dirigé par sa fille, Keiko Sofia Fujimori Higuchi, s’est éloigné de l’image controversée de l’ancien président, adoptant une approche plus modérée et présentant des excuses pour les erreurs passées. Malgré des défaites électorales répétées, certains observateurs notent un retour à la politique de droite traditionnelle dans le pays.
La décision de Fujimori de se présenter à l’élection présidentielle de 2026 a ainsi ravivé le débat politique au Pérou, mettant en lumière les divisions et les défis auxquels le pays est confronté. Alors que certains électeurs voient en lui un candidat capable de répondre aux préoccupations croissantes en matière de criminalité et de violence, d’autres expriment des inquiétudes quant à son passé tumultueux.
– NAG