Tunisie : Situation de Noureddine Bhiri et sa grève de la faim
La grève de la faim de l’ancien ministre et dirigeant du parti islamiste Ennahdha, Noureddine Bhiri, continue depuis le 28 juin, selon sa femme, l’avocate Saïda Akremi.
Cette action radicale vise à dénoncer l’inaction du ministère public face aux plaintes déposées par Bhiri contre des agents de police, qu’il accuse de torture et de mauvais traitements lors de son arrestation. Un geste fort pour attirer l’attention sur les violations des droits de l’homme.
Malgré les tentatives de son avocat Saber Laabidi pour le persuader d’arrêter sa grève de la faim, Noureddine Bhiri reste déterminé dans sa démarche, prouvant ainsi sa détermination à défendre ses droits et ceux des citoyens en Tunisie.
Lors de son audience récente devant la chambre criminelle du tribunal de Tunis, Bhiri a été confronté à des accusations graves liées à ses publications sur les réseaux sociaux. Toutefois, lui et son équipe de défense nient fermement l’existence de ces publications et rejettent catégoriquement les accusations portées à son encontre.
Cette affaire soulève des questions sur la liberté d’expression et le respect des droits de l’homme en Tunisie, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les militants politiques et la société civile dans le pays.
Au milieu de cette controverse, la détermination de Noureddine Bhiri à défendre ses convictions par le biais d’une grève de la faim met en lumière les enjeux cruciaux liés aux droits de l’homme et à la justice en Tunisie.
Y. N.
– NAG